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Photo du rédacteurGi Penna

Revenons sur le chemin de l'intime.


Qu’est-ce que l’intime ?


Parce que sa racine latine signifie : ce qui est en dedans, au plus profond de soi, définir ce qu’est l’intime, peut aussi bien se faire par une explication encyclopédique que par une définition propre à chacun. Dans sa définition encyclopédique l’intime sous entend que ce qui est en nous, a une notion de secret, de mettre à part du monde extérieur à son être. Cela fait aussi partie du « Moi profond », ce qui fait de chacun de nous, un être individuel, par son corps, par sa pensée et par son âme.


Pour chaque être l’intime a une importance capitale dans la construction et le maintien de se Moi profond. C’est ce qui permet de mettre des frontières entre le monde intérieur et le monde extérieur. Il est important d’utiliser le terme de « frontières » car elles peuvent être franchies par ceux à qui on donne l’autorisation d’y venir. Cela ne veut pas dire pour autant que ceux qui ont accès à notre intime, auront accès à tout, mais seulement à des degrés d’intimité que nous sommes prêts à partager. Nous pourrions ainsi définir l’intime comme un noyau avec plusieurs strates jusqu’au centre de celui-ci qui serait l’âme.


Quand ce qui est intime devient un gage d’ausweis…


Depuis 2 ans de nouveaux codes se sont mis en place dans la société, sous prétexte de contexte sanitaire. Nous avons pu constater que de nombreuse barrières avaient été franchies autant sur un plan politique que sur un plan humain. Dans ce texte nous resterons concentrés sur le sujet de l’intime et c’est pourquoi nous pouvons faire un autre constat celui de voir que des barrières ont été franchies, aussi sur le sujet de ce qui est intime.


Les politiques dans leur frénésie de contrôle ont instauré le laisser passer à la sanité, explosant au passage la notion de secret médical. Bien entendu ils se sont défendus de toute violation en posant un cadre. Mais trouverions-nous normal un viol d’ordre sexuel même s’il se passait dans certaines conditions ? Un viol reste un viol, peu importe qu’il soit autorisé légalement ou pas. Un viol nuit à l’intégrité physique mais aussi à l’intégrité mentale. Il touche, ce que nous avons abordé plus haut : le « Moi profond » en dégradant la dignité de l’individu.


C’est pourtant, malheureusement par ce cadre que beaucoup ont consenti à cette norme amorale qu’est le pass sanitaire et que sera le pass vaccinal. Consentement contraint ou forcé par une répétition médiatique à l’acceptation de cette norme. En se pliant à la volonté politique de divulguer son état de santé pour accéder à certains lieux, c’est accepter par la contrainte de donner accès à une partie de son intime, mais c’est aussi nuire à sa dignité.


C’était pourtant sans ignorer que la répétition médiatique et politique pour l’acceptation de cette norme dans certains cadres, allait devenir un outil de vigilance qui sortirait du cadre.

Car à partir du moment où l'Autre, le quidam, le journaliste, le voisin, l’ami, vous demande votre statut vaccinal dans une simple conversation nous sommes là, dans la société de vigilance.


Comprendre aussi que par cette demande, c'est un sentiment de peur qui cherche à être apaisé. Une peur de l'inconnu, si l'interlocuteur est sain ou pas, conforme ou pas va permettre au mandant d'adapter son comportement soit par l'apaisement, soit par la fuite, soit par la colère. Pour certains cela permet de poser une étiquette et de déshumaniser, dépersonnaliser l'interlocuteur pour ne le voir que par un qualitatif « pro » ou « anti ». Nous entrons alors dans une forme de justification permanente par rapport à nos choix, par rapport à ce qui devrait rester de l’ordre de l’intime. On se justifie alors pour apaiser l’Autre qui n’accepte pas de vivre dans l’inconnue, on se justifie d’être sain, de ses opinions alors que cela n’a jamais été le cas avant et que cela n'intéressait personnes.

Mais que se passe-t-il quand on laisse la personne mandante dans l'inconnu ? Quand on lui explique que par sa question elle vient dans une partie de nous, que nous ne lui autorisons pas à accéder. Nous créons une tension par rapport à sa curiosité malsaine comme si nous vivions dans un gigantesque magazine people nourrie de peur et de préjugé. Pour autant nous contextualisons un cadre qu’il est nécessaire de remettre en place pour sortir du délire.


Par la contextualisation de ce cadre nous obligeons à l’introspection sur la notion d’inconnue. Cette inconnue que beaucoup n’ont pas hésité à accepter avec l’injection d’un produit nouveau, sans aucun recul dessus. Preuve en est, qu’affronter l’inconnue n’est pas tout à fait disparu et que ce travail peut à nouveau être transposé dans les relations les uns aux autres.


Pourquoi le gouvernement aurait droit à un secret défense alors que le citoyen s’en voit dépourvu pour sa personne ?


La question mérite d’être posé, si ce qui est de l’ordre du secret pour l’ensemble de la communauté, pour quelle raison le citoyen ne devrait-il pas avoir de secret pour l’état ? L’état se placerait donc au niveau du divin pour pouvoir avoir accès à toutes les strates de l’intimité d’un individu et pourquoi pas, jusqu’à son âme ? Rien ne justifie, pas même le pire des virus ou la pire des guerres qu’un gouvernement par des subterfuges pervers en contraignant les êtres à consentir, de donner accès à ce qu’il y a de plus profond en eux, ce qu’est l’intime et l’âme. Cela supposerait une supériorité alors que nous prônons l’égalité dans notre devise. Et dans ce souci d’égalité les citoyens ayant consenti à l’accès de leur intime de leurs secrets seraient en droit d’avoir accès aux secrets de l’état. Si cela n’est possible que dans un sens dans quelle forme de régime politique vivons-nous ?


Revenons sur le chemin de l'intime…


Pris à part la plupart des personnes n’accepteraient pas qu’une quelconque violation de leur intime, de leurs secrets puisse être accordé pour X ou Y raison et même par une décision politique. C’est pourquoi nous devons de revenir sur le chemin de l’intime. Nous sommes libres d'ouvrir notre intime dans un certain cadre celui que nous définissons nous-mêmes comme correct, avec des personnes qualifiées pour apprécier cette intimité que cela soit notre conjoint, notre médecin ou notre ami. Bien que nous sachions parfaitement qu’il existe plusieurs strates dans notre intimité et que certaines ne seront accessibles qu’à nous-mêmes pour toujours.


C’est pourquoi, il est très dangereux de commencer à accepter sous la contrainte que n’importe qui puisse avoir accès à nos secrets, car nous touchons alors à notre dignité, à l’image et à l’estime de nous-mêmes. S’avilir ainsi permet aux esprits les plus pervers de venir gratter les strates de votre noyau intimes jusqu’à prendre possession de votre âme, nous avons suffisamment de témoignage de personnes victime de pervers narcissique qui vont dans ce sens.


Comme nous pouvons avoir des bulles de proximité dans nos relations physiques, il est nécessaire de remettre en place les frontières de nos intimes pour défendre notre bien-être. Il est temps que l’individu se respecte soi-même à nouveau pour pouvoir vivre avec les autres. Cela passe par la protection de ce qui est propre à nous-même et de ce qui est propre à chacun. L’intime c’est le mystère de l’individu qui nous attire vers lui. C’est cette part d’inconnue qui va refléter notre propre part d’inconnue, notre propre mystère, qui peut nous faire explorer notre inconscient. Cette exploration nous mène à accepter notre ombre et nous faire accepter la part d’ombre des autres et de la société.

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