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Photo du rédacteurGi Penna

Les bulles d'informations et leurs influences


Il est important de se souvenir que la grande majorité des Français n’ont aucun compte sur les réseaux sociaux, par contre cette grande majorité a davantage l’opportunité d’avoir accès à un journal radio-télévisé ou papier. Voilà en partie comment une information peut être cantonnée et ne jamais circuler… Et aussi comment une propagande peut-être diffusée en toute simplicité.


Le média de référence étant pour une grande majorité de personnes la télévision ; politiques et journalistes ont compris depuis longtemps l'influence qu'ils peuvent avoir sur la population par ce biais. Ce que nous vivons actuellement est un point de focalisation sur lequel on attire l'attention du peuple, pour qu'il ne s'occupe pas de ce qui se passe en arrière plan (on ne parle pas de la chute de l'Euro, de la faillite des entreprises, des conflits en Afrique et de l'implication de la France dans ceux-ci, etc...) Cette focalisation touche les 2 plus grandes bulles d'informations c'est à dire les Médias TV, Radio, presse écrite et les Réseaux Sociaux.

De plus, chacun reste dans sa bulle de conversation sans jamais en sortir, ce qui fait que les positions se campent, la division se crée et nous nous dirigeons vers de nombreux conflits dans la grande communauté nationale.


En faisant un agrandissement on comprend mieux comment chaque bulle informative peut avoir son système, ici un exemple sur les réseaux sociaux et sur les interactions au sein de la bulle informative.


Nous pouvons remarquer que les systèmes présents ici sous les noms de "zététiciens" et "méfiants" ne se touchent pas. En étant dans un des deux systèmes vous pouvez tout à fait ne pas être au courant de ce qui se dit ou se fait dans le système voisin, bien qu'appartenant à la même bulle. Il peut arriver que des conflits éclatent entre les deux systèmes de manière épisodique.

Cela peut s'expliquer de deux façons : la première vient du fait que le système des "indécis" navigue entre les deux et peut arriver à partager du contenu des deux systèmes, ce qui fait que la communication passe par ce biais.

Deuxième explication, une publication d'un des deux systèmes prend une telle popularité que sur le fil commun de la bulle d'information, que le contenu devient une tendance sous forme de hashtag et fera interagir les deux systèmes.

Et une troisième pour la route, pourrait être l'instrumentalisation par un autre système, d'une autre bulle : "Les médias tv, radio, presse écrite", qui peuvent utiliser les charbons ardents de certains contenus d'un des deux systèmes pour les faire s'affronter, creusant un peu plus la division pour ressortir gagnant en s'imposant comme LE média d’information le plus "stable".

Pour terminer sur ces systèmes, les réseaux sociaux sont conçus pour faire en sorte que vous restiez dans un système, par rapport à vos interactions. Nous sommes alors entourés de personnes qui partagent les mêmes points de vue. Ce qui fait que nous sommes persuadés que notre perception des choses est juste, que le doute ne peut exister car le groupe social et numérique pensent et partagent nos opinions. Renforcés dans nos positions, nous ne nous remettons plus en question et le fait rencontrer épisodiquement une personne faisant partie d'un autre système avec le même engrenage que le notre, ne peut que mener au conflit.

Nous sommes pourtant persuadés chacun de notre côté d'avoir raison, le débat a été stérile et nous continuons à vivre dans l'illusion que notre opinion puisse être influente.


Qui en sort réellement gagnant à la fin ? Celui qui a la main mise sur le média dominant ou le plus influent en termes d’audience. Il ne faudrait pas croire que cela soit forcément le politique ou le journaliste qui soient les uniques grands gagnants dans ce monde de communication. Les personnes qui dirigent ces organes de presse ont beaucoup plus à y gagner. Nous avons pu voir par le passé que la connivence existe entre les oligarques, aujourd'hui au pouvoir de la communication officiel, et les politiques.

Rien ne peut sortir dans la presse, pas même une volonté politique si le propriétaire de la communication n'a pas donné son accord. Toujours bien se souvenir que la communication est encore plus aujourd'hui, affaire de pouvoir et de business.


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