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Photo du rédacteurGi Penna

La panique collective actuelle ou la continuité logique de la dérive sociétale.


La situation que nous vivons actuellement en 2020 est extraordinaire, dans le sens où le climat de panique que le covid à instaurer autant au niveau gouvernemental que dans la population, n’a fait qu’exacerber un malaise qui existe depuis plusieurs années.


On peut reconnaître au Covid d’avoir été un accélérateur, de tout ce que la société aurait dû affronter d’une manière ou d’une autre dans les années à venir. La chute économique, la soif de pouvoir toujours plus grande des plus grands milliardaires sur cette planète, la place de l’être humain dans la société réduite à celle de consommateur, les mensonges et la manipulation des masses par les médias et bien entendu l’asservissement des politiques au pouvoir de l’argent.


La panique collective autour de ce virus, ne fait que montrer le résultat de plusieurs années de lavage de cerveau sur toutes les générations, par les médias, la politique et la quête de l’avoir pour être. Le bon sens à presque totalement disparu au profit d’une assistance cérébrale. Il serait insultant de dire que la totalité de la population est tombée dans cette dérive, mais c’est l’idiot que l’on fait parler et le penseur que l’on censure. C’est pourquoi le message de l’idiot est répéter, écouter et devient une norme et que la réflexion du penseur est méprisée, rabaissée et tournée en complot.


Il existe pourtant une partie de la population silencieuse et révoltée. Révoltée de devoir subir la pensée dominante, révoltée de voir le non-sens omniprésent, la folie qui les entoure, révoltée d’être impuissante et de devoir obéir sous peine de condamnation juridique et publique. Révoltée que l’esprit libre soit “muselé" et que l’idiot soit devenu la référence. Cette partie-là de la population ne parle plus, car on l’a trop souvent bafouée, on a refusé sa volonté lors des référendums, on ne lui a pas donné le choix lors des élections, cette partie de la population a cru à un sursaut d’espoir avec les gilets jaunes et a vite compris la manipulation, elle est donc rentrée dans un mutisme et une colère froide, envers les médias, la politique et les moutons qui les entourent.


C’est ainsi que nous sommes arrivés à un clivage entre une partie de la population et l’autre. Ce clivage est-il pour autant irréversible ? Pour l’instant le mouvement ne fait que séparer ces deux parties. Seuls un esprit pédagogue, la patience et la persévérance pourrait les réunir et seul un rassembleur le peut mais existe-t-il ?


Apprendre de ce moment…


Nous sommes au meilleur moment pour voir et apprendre de la panique. Nous pouvons voir que la peur est illimitée, car il existe autant de forme qu’il y a d’individu. S’ajoute à cela l’effet de masse si bien décrite par Gustave Le Bon en 1895 dans le livre la psychologie des foules. Vous pouvez être un génie, un ingénieur avec un QI exceptionnel, l’effet de foule ne fera que baisser votre niveau intellectuel jusqu’à avoir des comportements primitifs voire barbares, il n’y a qu’à aller dans un stade de foot pour voir le comportement des supporters, qui peut aller du potache jusqu’au hooliganisme.


La panique collective vit donc ses belles heures et il serait intéressant de voir ce qui va permettre de sortir de cette machination. L’histoire a déjà connu ce type de folie collective, Paracelse décrit une épidémie de manie dansante qui a commencé en juillet 1518, une femme se mit alors à danser avec ferveur pendant 4 à 6 jours et nuit sans pouvoir s’arrêter dans les rues de Strasbourg. En une semaine 34 autres personnes s’étaient jointes à elle et un mois plus tard ils étaient plus de 400, certains ont fini par mourir de crises cardiaques, d’AVC ou encore d’épuisements. Ce type de phénomène s’est reproduit une vingtaine de fois dans l’histoire, le dernier en date était en 1863. Cette histoire peut prêter à rire, mais ce phénomène montre que le cerveau humain est influencé par ce qu’il voit et ce qu’il entend, quand il voit la danse, il donne envie de danser, quand il voit ou entend le rire, il donne envie de rire et quand il voit et entend la peur, il nourrit la peur.


Les médias ont pendant des mois et continuent encore à nourrir la peur, car ils sont eux-mêmes dans la danse… La population en portant le masque même à l’extérieur, dans les voitures ou encore dans les commerces et restaurants nourrissent la peur, on ne sait pas si le porteur du masque que l’on croise est sain ou pas, on ne sait pas si porter le masque est suffisant alors on s’éloigne, on s’écarte on adopte des réflexes de peur.


Sortir de la panique collective se manifeste en une action très simple : Changer de sujet ! Seuls les médias pourraient avoir cette force de changer de sujet et d’influencer la population qui a besoin de cette assistance cérébrale. Les personnes qui n’ont pas besoin de cette assistance sont déjà conscientes de cela et même avec toute la bonne volonté que ces derniers ont, ils n’ont pas assez d’influences pour changer la donne. Mais contrairement à la manie dansante de 1518, aujourd’hui c’est parce que vous ne dansez pas que vous êtes fou !


Nous sommes dans une autre forme de réalité et si vous pensez être fou, car vous n'entrez pas dans la danse, se souvenir que la bienveillance et la pédagogie doivent être les qualités de cette folie.


Prenez soin de vous et gardons courage


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